Franchisé à Draveil depuis 2017, et fort de son expérience de 30 ans de vente dans le secteur de la cuisine, Roberto Valo Blanco a accéléré son développement… dès le lancement de son agence ! Il a en effet immédiatement engagé des techniciens, contrairement à la pratique générale du réseau qui préconise, à juste titre, l’atteinte d’un certain chiffre d’affaires avant d’embaucher.
A 55 ans, il nous livre les clés de son développement réussi, à la forme inédite dans l’enseigne Diagamter. Et ce, face à l’un des plus gros cabinets du principal concurrent en réseau dans le métier sur son territoire géographique !
Quel a été votre déclic pour devenir chef d’entreprise ?
Après un début de carrière comme monteur électrique sur des lignes à très haute tension dans toute l’Europe, j’ai effectué, à 22 ans, l’une des rares formations alors existantes en commerce et marketing fondées sur des méthodes américaines. Cela m’a permis, pendant une trentaine d’année, d’être commercial ou manager des équipes de vendeurs, notamment pour trois grandes enseignes de cuisine, en opérant en porte à porte comme en boutique.
Cette expérience m’a enseigné de m’intéresser aux projets de mes clients, et plus particulièrement, à distinguer le faux du vrai dans leurs propos, pour leur offrir une solution correspondant à leurs aspirations profondes. Comme je l’ai constaté pour mes équipes de technico-commerciaux, l’état d’esprit, les attitudes et le comportement compensent bien souvent les défauts d’un bon vendeur.
Durant cette carrière salariée, j’ai eu l’opportunité de diriger deux entreprises en association avec mon entourage : un magasin de mobilier de bureau repris avec deux anciens collègues salariés et un restaurant-cabaret tenu avec mon épouse durant 5 ans.
A la cinquantaine passée, paradoxalement, ce sont des ennuis de santé de mes proches qui m’ont incité à me mettre à nouveau à mon compte. Et cette fois, de manière durable, en démarrant avec un investissement financier limité.
Pourquoi avoir choisi d’intégrer le réseau Diagamter ?
J’ai vraiment découvert le métier de diagnostiqueur immobilier en vendant ma propre maison. Comme j’avais géré durant 30 ans l’installation de cuisines chez les particuliers, j’ai pu mesurer le manque de respect des normes dans les logements, notamment en matière de sécurité. J’ai décidé, à travers ma nouvelle activité, d’intervenir en amont sur toutes les problématiques pouvant affecter un bien immobilier, et permettre d’en devenir locataire ou propriétaire en connaissance de cause.
Or, le métier de diagnostiqueur immobilier est extrêmement réglementé, avec d’énormes responsabilités. Mon choix s’est porté sur Diagamter, car cette enseigne possède une véritable structure technique, commerciale, marketing et juridique d’une trentaine de personnes qui nous accompagne dans tous les missions d’un chef d’entreprise. Ce qui est rassurant quand on débute dans une profession complètement nouvelle. Les entrepreneurs multitâches et qui excellent dans tous les domaines sont rares. Et même les surhommes risquent d’être vite saturés…
Dès les premiers entretiens avec Thierry Adeline, j’ai senti une authentique approche de partenariat avec les franchisés, en termes d’outils et de services mis à notre disposition. Nous bénéficions d’une formation de 3 mois, pas seulement sur la technique du diagnostic immobilier, mais également sur le commercial, l’exploitation du potentiel des logiciels propres à l’enseigne…
J’ai aussi constaté que notre métier était très bien considéré par les banques, d’autant plus qu’il n’est pas nécessaire de disposer de locaux pour lancer son activité.
Comment avez-vous développé votre agence Diagamter ?
Contrairement à la pratique générale du réseau, j’ai rapidement embauché plusieurs techniciens. Ce principe de fonctionnement au démarrage a été validé par le franchiseur, car il correspondait, sur le moyen terme, au modèle économique pérenne recherché par l’enseigne.
Ce développement en structure a immédiatement eu de l’impact sur mes clients, en particulier les institutionnels et un important réseau de mandataires.
De plus, comme je l’avais appris en lançant des magasins dans la cuisine, se consacrer pleinement à la prospection commerciale apporte aussi un certain confort pour accompagner et bien former ses techniciens… sans pression !
Cela donne aussi du temps à partager en famille, sans lequel tout chef d’entreprise ne peut se sentir bien. Ma femme et ma fille se relevaient doucement de graves problèmes de santé. Je venais de créer, en tant que responsable de magasin salarié, l’un des dix points de vente les plus performants de Mobalpa en seulement deux ans. Et j’ai pourtant choisi l’entrepreneuriat avec Diagamter face à l’un des plus gros cabinets de son concurrent sur mon territoire, un cas de figure fréquent dans le secteur de la cuisine.
Toute galère peut devenir le départ d’une nouvelle aventure. C’est suite à un accident de la route que j’ai dû abandonner un métier d’ouvrier auquel j’étais attaché pour me reconvertir en tant que commercial.
Aujourd’hui, après deux années d’activités, j’ai créé une équipe de trois techniciens, avec une vraie diversité dans les profils. J’ai dépassé de 30% le prévisionnel prudent, établi sur les recommandations de mon franchiseur. Je suis également agréé Aléa Contrôles TD, la seconde marque de Diagamter, qui me permet de conquérir plus facilement la clientèle des professionnels du BTP et qui m’apporte une plus grande visibilité sur le développement.
La vie est trop courte pour la concevoir « petit à petit », mieux vaut la voir en grand à chaque opportunité qui se présente !
Ce portrait a été réalisé en 2019.
L’agence de Roberto Valo Blanco compte actuellement deux techniciens.